Vrai ou faux ?

​1. Je peux traiter mon chat contre les parasites seulement lorsqu’il est infesté

FAUX ! Ne pas faire de prévention l’expose aux infestations. Attention, parfois elles sont peu visibles avant de devenir sérieuses, par exemple pour un chaton, l’infestation par des vers tels que les ascaris peut être mortelle.

2. Il faut examiner son chat régulièrement, même s’il est traité contre les parasites

VRAI ! Cela permet d’intervenir rapidement lors de suspicion, pour son bien, mais aussi pour le vôtre car votre chat est partageur ! Et oui, il peut également vous contaminer en vous transmettant ses puces ou les acariens qui le parasitent (on parle de zoonose).

3. Mon chat d’intérieur a moins de risques d’être infecté qu’un chat d’extérieur

VRAI ! ​Car il est moins exposé aux parasites, mais il risque d’être contaminé, par le biais du chien ou du chat du voisin, par exemple, ou même par ce que vous ramenez sous vos chaussures...

4. Je peux utiliser différents antiparasitaires sur mon chat

VRAI ! On peut lui donner à la fois des antiparasitaires externes et internes, sachant que chez le chat, moins on le manipule mieux c’est ! Un chat est souvent peu tolérant à l’administration de comprimés, de shampoings ou de soins contraignants en général. Vous pouvez utiliser un antiparasitaire externe comme Duoflect ou Beaphar Dimethicare et un vermifuge polyvalent comme Milbemax ou Drontal.

5. L’habitat doit également être traité contre les parasites

VRAI ! ​Car les puces peuvent être présentes toute l’année et survivre très longtemps dans l’environnement (plus que sur le chien ou le chat). Leurs œufs se transforment en larves qui s’enferment dans un cocon très résistant dont la puce émergera par la suite. Dogteur vous conseille d’utiliser Flee, qui n’oblige pas à évacuer les lieux avec votre chat pendant la diffusion ou le séchage du produit…

6. Les antiparasitaires naturels sont aussi efficaces que les autres

FAUX ! ​Mais tout dépend du niveau d’infestation. Les antiparasitaires chimiques sont à privilégier si le niveau d’infestation est fort, les antiparasitaires naturels seront suffisamment efficaces si le niveau d’infestation est nul ou très faible. Utilisez Naturlys en pipettes par exemple.

7. Si mon chat mange de l’herbe, il faut le traiter contre les vers

FAUX ! C'est surtout le signe d’une souffrance ou d’une gêne digestive. Celle-ci peut être due certes à des parasites internes comme les vers mais aussi et le plus souvent à des maladies digestives comme par exemple les maladies inflammatoires chroniques. Ces maladies sont moins connues que chez le chien, mais lorsque l’absorption d’herbe est associée à des vomissements ou à de la diarrhée, il est grand temps de consulter votre vétérinaire pour savoir de quel problème digestif il s’agit !

8. Mon chat ne se gratte pas, donc il n’a pas de puces

FAUX ! Certains chats ne se grattent pas avant que l’infestation atteigne un certain niveau, d’autres se grattent à la première piqûre notamment quand ils sont allergiques à la salive de puce. Protégez-le avec Duoflect par exemple.

9. Les chats à poils longs sont plus sujets aux parasites que les chats à poils courts

FAUX ! En revanche il est plus difficile de repérer les parasites (externes) comme les puces lorsque le poil est long. Les chats à poils longs sont donc plus infestés lorsque l’on s’en aperçoit enfin !

10. Un chaton sera plus fragile qu’un chat adulte face aux parasites

VRAI ! Si votre chaton est parasité, que ce soit par les puces ou à l’intérieur de son tube digestif par des vers, il est moins apte à se défendre car son organisme est plus fragile. Il faut donc le protéger en priorité et bien surveiller l’état de son poil (voir aussi la question 1)