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Pourquoi faut-il traiter les ruches contre le Varroa Destructor ?

Le Varroa destructor est co-responsable de la mortalité de nos abeilles par l’affaiblissement des colonies qu’il entraîne, soit directement, soit en favorisant le développement de maladies et virus. Aussi, nous vous proposons les médicaments indispensables au traitement des ruches. 

C’est maintenant qu’il faut traiter, après la dernière récolte, lorsqu’il n’y a plus de hausses (pour ne pas contaminer leur cire et le miel avec des résidus).

Mais attention ! Il est important de n’utiliser que des produits formulés pour les abeilles et contrôlés en efficacité et innocuité tant pour les abeilles que pour l’humain ; ce sont des médicaments avec AMM (autorisation de mise sur le marché du médicament vétérinaire ).

Quels sont les traitements contre le Varroa Destructor ?

Le chef de file des traitements est sans conteste Apivar qui est commercialisé sous formes de languettes imprégnées. On utilise 2 lanières par colonie que l’on dispose au milieu du couvain et qui sont laissées en place 10 semaines. C’est le produit à ce jour le plus efficace, on lui connaît peu de résistances.

Nous proposons aussi des produits à base de Thymol comme Apiguard. Ce sont des barquettes de gel à placer dans la ruche deux périodes de deux semaines successives. Attention, la température extérieure à la ruche doit être comprise entre 15 et 30 °C. On notera souvent de l’agitation de la colonie et il une perturbation près du nourrisseur.

Enfin, on pourra utiliser Apistan à base de tau-fluvalinate (pyréthrinoide de synthèse), mais ATTENTION, seulement une fois tous les 4 à 5 ans au maximum car ce produit induit de très fortes et rapides résistances. Une utilisation fréquente risque d’aggraver la perte des colonies par la prolifération de varroa résistants au produit. On utilise deux lanières par colonie après la dernière récolte de miel et on les laisse 8 semaines.

Quelque soit la méthode utilisée, il est impératif d’effectuer des comptages de Varroa en novembre et décembre et décider si il y a besoin de traitement d’hiver à base d’acide oxalique (si chute naturelle > à un par jour ), de la même manière au printemps.

Dr Odile Fage, vétérinaire et rédactrice