Le rejet des chiots par la mère est un processus normal lorsque le chiot a huit semaines, voire un petit peu moins. La lactation diminue progressivement à partir de la sortie des dents de lait (à partir de l’âge de trois semaines) et l’on peut aisément comprendre que la mère supporte moins bien le mordillement des mamelles avec ces petites dents en forme d’aiguilles. En revanche, lorsque le rejet se produit à la naissance ou très peu de temps après, il est anormal.

Pourquoi les chiots peuvent-ils être rejetés par leur mère ?

Les chiennes qui rejettent leurs chiots…ne le font pas sur un caprice ou par paresse.

Chiots

Ce sont souvent des primipares (c’est leur première portée) et elles sont de fait inexpérimentées, certaines au point de rejeter les chiots car « elles ne savent pas s ‘y prendre comme il faut »

Les chiennes dont les petits sont nés par césarienne sont également plus nombreuses à pratiquer ce rejet. Il semble alors que le mécanisme d’attachement mère-chiot induit par l’apaisine maternelle soit perturbé, probablement par les substances utilisées pour désinfecter la peau au niveau de la chaine mammaire lors de la chirurgie.  L’absence de léchage des enveloppes placentaires et de nettoyage du chiot par la mère lors d’une césarienne nuit également à l’établissement du lien.

Les mammites (inflammation des glandes mammaire, d’origine bactérienne) sont fréquemment associées à un rejet des chiots lorsque ce tissu est douloureux, et un à désintérêt de la chienne pour ses chiots lorsqu’un syndrome fébrile est associé (hyperthermie et abattement).

Les jeunes chiots anormaux (débiles au sens médical du terme) sont rejetés et même parfois attaqués : le cannibalisme toujours très choquant pour l’être humain est une réponse heureusement rare de la mère vis à vis d’un chiot particulièrement atteint (malformation par exemple).

La taille de la portée influe aussi : quand le nombre de chiots est très élevé (à partir d’une dizaine) la mère peut être fatiguée et débordée et ne pas s’en occuper comme elle le devrait.

D’un point de vue physiologique, le défaut de maternage et d’allaitement va souvent avec une baisse du taux d’ocytocine, hormone phare du soin au jeune, notamment lors de césarienne…

Comment aider les chiots et la mère ?

Adaptil est une réponse évidente : Adaptil en diffuseur et Adaptil Junior en Collier pallie la déficience d’apaisine lors de césarienne et réduit le stress du chiot lors de rejet par la mère. C’est en effet la copie de synthèse de l’apaisine maternelle produite par la mère après la mise-bas, donc LE produit qui recrée le « parfum » de maman et le sentiment d’apaisement qui en découle…

Le collier Adaptil pour adulte est un bon moyen de détendre également la chienne perturbée par la taille de la portée, le stress d’un chiot anormal, malformé ou atteinte d’une mammite. Dans ce dernier cas, un traitement antibiotique et anti-inflammatoire est mis en place par le vétérinaire pendant que l’allaitement est remplacé par un « biberonnage » avec un lait maternisé spécial chiot comme le Royal Canin Vet Care Nutrition Babydog Milk.